Personnalité charismatique de la scène chorégraphique africaine contemporaine, Germaine Acogny n’a jamais cessé de transmettre sa passion du mouvement tout au long d’une carrière exceptionnelle.

Animée de son élan légendaire, elle nous a répondu sans hésiter qu'elle viendrait tout exprès de Toubab Dialow quelles que soient les difficultés et les restrictions du moment, tant elle est persuadée que c'est justement dans ces situations-là que l'art doit rassembler et nous aider à vivre.

Artiste ambassadrice de cette saison solidaire, elle nous invite à partager un temps fort autour de son art et de son enseignement du 4 au 6 décembre. Tous ces évènements sont à suivre en direct depuis l'Espace Cardin.

Avec son solo À un endroit du début, elle retrace son histoire personnelle et familiale avec les gestes et les mots qui lui sont propres.

On découvrira le documentaire Iya Tunde, la mère est revenue qui revient sur le parcours de la chorégraphe, danseuse et professeure de danse, à travers son enseignement et ses créations.On la voit à ses débuts, déjà resplendissante et charismatique, très vite repérée par Maurice Béjart qui lui confie la direction de Mudra Afrique.

Et enfin Germaine Acogny proposera une classe ouverte à tous pour découvrir sa technique de danse africaine moderne en dialogue continu avec le cosmos. Pédagogue dans l'âme, elle a fondé la prestigieuse École des Sables au Sénégal, qui forme des danseurs de tout le continent africain et accueille des amateurs du monde entier.

Un hommage lui sera rendu samedi à l'issue de la représentation de À un endroit du début, suivi d'un concert en son honneur de la chanteuse cap-verdienne – née à Dakar – Mariana Ramos.

Puis nous la retrouverons en mars avec Le Sacre du printemps de Pina Bausch qui sera pour la première fois interprété par des danseurs de 14 pays d’Afrique et Common Ground(s) qu'elle dansera avec Malou Airaudo danseuse emblématique de Pina Bausch.