Les Rencontres Sciences & Poésie : un moment d'émerveillement partagé à la croisée des sciences et de la poésie. Gratuites et ouvertes à tou.te.s quelles que soient vos connaissances : l'essentiel, c'est la curiosité !
De grands scientifiques nous ont rejoint au Théâtre de la Ville pendant cette période de pandémie. Ils s'engagent avec nous autour des grands enjeux de transmission et de curiosité pour maintenir un lien interdisciplinaire entre artistes et scientifiques pendant cette période.
A la croisée de l’astronomie et de la poésie
Avec JEAN AUDOUZE, astrophysicien associé au Théâtre de la Ville, directeur de recherche émérite au CNRS, accompagné de Gérald Maillet et Anne Duverneuil/Sara Belviso (en alternance).
"On ne peut pas concevoir l’espace et le temps indépendamment l’un de l’autre. Quand un corps est animé d'une vitesse proche de la vitesse de la lumière, le temps se dilate alors que l'espace se contracte. Les grains de lumière ne voient pas le temps passer. Pour un photon du big bang, aujourd’hui est égal à il y a 13,8 milliards d’années. Le présent existe-t-il ? La simultanéité entre deux êtres ou deux objets n’est qu’apparente. Chacun de nous a une horloge qui lui est propre qui ne peut pas donner un temps rigoureusement simultané. Chacun voit l'autre dans son passé."
Jean Audouze, astrophysicien
« C’est un mélange entre le discours scientifique et la poésie. On part d’un texte pour lequel je propose une explication, puis se déroule une pause poétique et les participants posent leurs questions. Certaines reviennent souvent, mais toutes sont intéressantes. Ces personnes m’enrichissent, car elles m’obligent à réfléchir. La poésie n’apporte pas de réponses, mais aide à voir les choses différemment. »
Jean Audouze dans un article du journal La Vie le 8 avril 2021.
Les origines et l’évolution du vivant : un conte de faits.
Avec MARIE-CHRISTINE MAUREL, Biologiste, professeure à Sorbonne Université et au Museum national d'histoires naturelles, associée au Théâtre de la Ville, accompagnée d’Anne Rotger et Charles-Roger Bour.