Une installation photographique et vidéo pour retracer le travail atypique et engagé de Taigué Ahmed auprès des populations vulnérables dans les camps de réfugiés en Afrique subsaharienne. En mots, sons et en mouvements, l’artiste évoque comment la danse permet aux victimes de guerre de retrouver l’estime de soi, comment l’art est un outil d’insertion, de soin, une force libératrice et de revendication à la dignité. Lui qui connaît le pouvoir transformateur de la danse a grandi dans un Tchad déchiré. Enrôlé de force dans l’armée, c’est l’expression corporelle qui lui a permis de canaliser la violence vécue. Devenu danseur professionnel, il a raconté son parcours dans son solo “Crache mon histoire” et amis au cœur de son travail tout ce qui peut être un antidote à la guerre. La tente abritant l’installation, installée dans le jardin de l’Espace Cardin, peut être visitée librement avant de suivre ou d’accompagner le danseur dans une performance chorégraphique participative sur la scène du Marronnier.

Du lundi au jeudi à 19h et du vendredi au dimanche à 18h