L’orchestre a déjà commencé quand Mariana Ramos arrive sur scène. Démarche souple, quelque langueur, entre diva jazz et agilité féline, elle entame son chant, animée par un feu doux et qui grandit vite, tendresse et véhémence à la fois.
L’orchestre a déjà commencé quand Mariana Ramos arrive sur scène. Démarche souple, quelque langueur, entre diva jazz et agilité féline, elle entame son chant, animée par un feu doux et qui grandit vite, tendresse et véhémence à la fois. Piano, cavaquinho, basse, batterie et autre percussion déploient un écrin musical acoustique mystérieusement sophistiqué et simple à la fois pour sa voix qui peut-être crépusculaire comme la morna créole mondialement popularisée par la regrettée Cesaria Evora, et le brûlant funaná éreintant pour les hanches ou le batuque, battement traditionnel farouche des femmes de son archipel.
Mariana Ramos est une chanteuse à part dans le riche paysage musical capverdien ; Elle n’est pas qu’une voix seulement ; c’est aussi une danse énergique, presque sauvage, un art qui l’habite depuis son enfance passée sur São Vicente, l’île de ses parents réputée pour son carnaval.
Country Cap-Vert
Idriss El-Mehdi Piano Carlos Mendes Guitare Thierry Jean-Pierre Basse Alex Nkuin Batterie Maryll Abbas Accordéon